KadKad le Néophyte du Caucase

Publié le par Nafanole

C’est en 1993 que notre brave Kadir poussa son premier cri de volupté au sein d’une contrée orientale de la Turquie, sur le doux piémont du Caucase. Sa famille décida de rallier la France l’année de ses 8 ans, un premier challenge pour notre héros, qui maitrisait alors le français comme Corky maitrise le cadrage débord. Qui aurait alors parié que dix ans plus tard, il boufferait tous les dimanche midi avec les plus grands esprits du département… Récit d’une intégration réussie.

 

Nous n’épiloguerons pas sur son adolescence, nous pouvons néanmoins spéculer sur ses grands axes par quelques mots clés : Pilosité, masturbation, rejet de l’autorité, émancipation, impulsivité. Quoi qu’il en soit il débarque plein de maturité en terre toulousaine à 18 ans, avec pour ambition de faire carrière dans la mécanique. Il intègre un garage, sponsor du désormais célèbre RCQF et c’est ainsi que la bestiole fut confrontée à ce sport rocambolesque, où des idiots se passent une béchigue en se rentrant dans la gueule.

 

Jouissant d’un niveau d’intelligence qui aurait pu le mener jusqu’à la médaille Fields, c’est de manière naturelle que le KadKad a développé un intérêt prononcé pour cette activité. Mais notre héros a dû hélas faire face à ses origines, notamment lorsqu’il s’agissait de déplacements dans des terroirs mielleux où le développement du télencéphale se situe encore à l’échelle du primate. Mais dans l’ensemble notre brave Kadir n’a pas souffert du désormais trop célèbre « amalgame ».

 

A ses débuts, l’apprentissage des règles fut néanmoins une longue traversée du désert. Multipliant les plaquages à la gorge et les fautes dignes d’un Momo sous perfusion de Jackda, Kadir faisait hélas preuve d’un peu trop d’enthousiasme, signant ainsi un bail prolongé avec l’équipe réserve. Mais le Kurde est solide mentalement, notamment lorsqu’il flirta avec les feuilles de match lors du championnat de France, éternel 23ème homme… Aujourd’hui son travail a payé puisqu’il est devenu le patron de la seconde ligne du RCQF, apprenant le métier à un gros peigne-cul.

 

C’est néanmoins dans le domaine extra-sportif que Kadir fait la différence, multipliant les départs au ras des jupes. Car lorsqu’à une heure avancée de la nuit ses homologues sont contraints de sortir le Bescherelle pour tenter une approche constructive avec la gente féminine, lui n’a qu’à vider son verre de Coca pour prendre l’intervalle. Pas con le bougre.

 

On critique souvent ici les buveurs de flotte, mais la comparaison ne saurait s’appliquer à KadKad, car un buveur de flotte c’est un état d’esprit. Mais Charles, son nouveau surnom depuis qu’il a obtenu la nationalité l’année passée (applause) n’en demeure pas moins un bringueur de grande qualité et un camarade exemplaire… Surtout pour nous ramener bourrés.

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