Existe-t-il une Culture Rugby ?

Publié le par Nafanole

L’analyse qui va suivre n’est pas universelle, elle est le fruit d’un recueil d’opinions et d’une grande part de subjectivité.

 

A l’heure où la notoriété du football n’a jamais été aussi basse, conséquence directe de la fin de la génération dorée de 1998 et de la mise en place d’une génération à faible rendement intellectuel,  le Rugby s’affirme comme Le sport tendance du moment, ne cessant de rallier de nouveaux lieutenants à sa cause.

 

Face à cette croissance précoce, il est désormais « cool » de jouer au Rugby et même s’il est souvent facile de dissocier un rugbyman d’un footballeur en terme de morphologie, le constat n’est pas le même avec d’autres sports plus virils, où lorsqu’on se penche sur le physique de certains trois-quarts.

 

C’est dans ce contexte que le lobby national du rugby a mandaté l’ensemble de ses leaders d’opinion pour mettre en place un code de reconnaissance du bon bipède. Ce dernier varie bien entendu selon la localisation géographique, le poste joué et l’âge de l’individu. Le but : Ne pas mélanger les torchons et les serviettes, reste à déterminer qui est quoi, ça ségrégue sévère oui.

 

Cette tendance à la différenciation implique bien entendu une forme de sentiment d’appartenance, souvent associé au besoin de reconnaissance, c’est ainsi que la mode de la bise est née. En effet il semblait peu probable à une certaine époque que Walter Spanghero claque une bise à son ailier, ce phénomène symbolise à lui seul la démocratisation du rugby et son essor, mais là je m’éparpille.

 

En termes de physique, le bipède se doit de bomber le torse, c’est ainsi qu’il assoie sa virilité, tout en rentrant le ventre, qui aura cependant toujours tendance à  déborder quelque peu, oui le rugbyman aime la bouffe et elle le lui rend bien. La barbe est également un critère de distinction à ne pas omettre car elle témoigne du côté « papa » de l’animal.

 

Côté vestimentaire on constate une tendance récente au pantalon en coton ample, un choix pas toujours judicieux lorsqu’on est pris d’une pulsion tout à fait naturelle et instinctive. En effet il reste difficile, hélas, de passer inaperçu lorsque ça grimpe dans le caleçon.

 

En soirée, le rugbyman reste souvent tenté de cacher son côté bourrin mais il est souvent trahi par le tee-shirt qu’il porte. En cas de sortie romantique il n’est donc pas conseillé d’opter pour un haut à l’effigie de Lolo Pons ou pour des slogans quelques peu tape à l’œil, la sobriété c’est la clé, du noir si possible ça masque un peu la couenne.

 

Cacher son côté bourrin est souvent délicat à assumer, ainsi beaucoup choisissent la chasse pour évacuer toute leur frustration accumulée à jouer les cultivés. D’aucuns se découvrent cette passion tardivement, c’est le cas de notre Serge Ruas qui a évacué 26 ans de frustration en une matinée. Alors là danger, la première fois peut clairement être comparée à un dépucelage en règle, feu d’artifice garanti, le mec vide sa cartouchière en demi-heure et te tire une bartavelle avec du 12, on est très loin du coup du roi. Certains bipèdes essayent également de cacher leur côté bourrin en se faisant passer pour des intellectuels, en balançant des mots savants chopés dans le dictionnaire des synonymes et en publiant des articles douteux.

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